Être capot ou se lever tôt, il faut choisir !

Poisson carnassier d’eau douce

Les poissons carnassiers d’eau douce

La pêche vous intéresse ou vous souhaitez simplement en savoir plus sur les poissons carnassiers présents dans nos cours d’eau ? Vous êtes au bon endroit ! Voici les 6 principaux carnassiers des eaux douces française.

Le black bass – Famille : Centrarchidés

Apparence : Le black bass a une grande bouche et présente une silhouette allongée et trapue. Sa nageoire dorsale est presque entièrement divisée en deux parties distinctes. Sa bouche est spacieuse, avec une mâchoire supérieure qui dépasse le bord postérieur de l’œil. L’opercule est recouvert d’écailles, et son bord libre se termine par une pointe molle.

Couleur : En général, son corps arbore une teinte vert-bronze avec un ventre blanc. Une bande sombre s’étire le long de ses flancs, qui sont teintés de vert-olive avec des reflets argentés.

Taille : Le black bass peut mesurer de 20 à 80 cm de long pour un poids variant de 300 à 500 g. Cependant, il est rare qu’il dépasse les 50 cm de long pour un poids de 2 kg, car c’est un prédateur.

Pêche : Le black bass est une espèce qui peut être pêchée à l’aide de divers types de leurres, que ce soit en lançant ou en pratiquant la pêche à la mouche. Il se nourrit principalement en surface ou à des profondeurs peu importantes. Ce poisson chasse en embuscade, restant immobile pour surprendre sa proie. Bien qu’il soit actif du printemps à l’automne, c’est durant l’été qu’il se montre le plus vorace. Sa nature très agressive le rend méfiant envers les leurres, comme c’est souvent le cas pour les prédateurs.

LE BROCHET – Famille : Esocidés

Apparence : Le brochet possède un corps extrêmement allongé, avec une tête dotée d’une bouche très large, ressemblant à un bec de canard, garnie de pas moins de 700 dents. Sa nageoire dorsale, située au niveau de l’anale, lui permet d’effectuer des départs brusques et violents.

Couleur : Son dos est teinté de brun-vert, tandis que ses flancs plus clairs présentent des bandes transversales, et son ventre arbore une teinte blanche-jaune. Les nageoires sont ornées de taches sombres. Les jeunes brochets ont souvent une couleur vert-pâle.

Taille : Le brochet peut mesurer de 50 à 150 cm. Des individus dépassant le mètre et pesant entre 10 et 20 kg ne sont pas rares. De plus, sa dentition est redoutable. En effet, sa bouche peut atteindre les 700 dents extrêmement aiguisées

Pêche : L’hiver est une période privilégiée pour la pêche au brochet, et les meilleurs endroits se trouvent généralement à proximité d’obstacles. La technique de pêche au lancer, que ce soit avec des cuillères, des poissons morts, des leurres ou des leurres souples, permet de capturer des brochets de toutes tailles. La récupération doit être lente et ponctuée de nombreux arrêts, c’est là que réside la clé du succès. La pêche au vif est certainement la méthode la plus courante, mais ce poisson prédateur célèbre peut également être pris en utilisant la technique du “poisson mort manié”, du lancer ou de la mouche (streamer).

LA PERCHE – Famille : Percidés

Apparence : La perche possède un corps haut et rugueux, caractérisé par une première dorsale épineuse.

Couleur : En général, les mâles arborent des couleurs plus vives. La perche est facilement reconnaissable grâce aux bandes noires qui rayent ses flancs. Ses nageoires pelviennes, anales et caudales affichent une teinte rouge.

Taille : La taille de la perche varie de 20 à 50 cm, avec un poids allant de 200/300 g à 4 kg. Dans certaines étendues d’eau, les perches restent de petite taille en raison de la surpopulation, et non en raison d’un nanisme héréditaire. Introduisez des brochets dans l’environnement aquatique, et les perches naines disparaîtront !

Pêche : La perche est l’un des poissons les plus prisés en eau douce. On la pêche à la ligne et au lancer. Il est courant de faire des prises groupées, car elle vit en bancs. Elle est également réceptive à la mouche, en particulier aux petits streamers verts, noirs et oranges. La perche, vorace, s’intéresse à tout ce qui bouge, et le succès de la pêche réside dans l’animation de l’appât. Utilisez des vers et de petits poissons vivants en automne ou en hiver. À noter : la couleur rouge semble attirer les perches, qui sont souvent près des obstacles.

LE SANDRE – Famille : Percidés

Apparence : Le sandre se caractérise par un corps élancé et une tête allongée. Sa bouche est relativement large et présente une dentition remarquablement développée, avec six “canines”. Les deux nageoires dorsales sont proches l’une de l’autre et arborent des taches noires disposées en bandes horizontales. Sa peau est rugueuse au toucher.

Couleur : Le corps du sandre affiche généralement une couleur gris verdâtre sur le dos, agrémentée de bandes verticales sombres. Son ventre est de teinte blanche.

Taille : Il mesure en moyenne entre 30 et 60 cm, bien que certains spécimens rares puissent atteindre 1,30 m. Son poids peut aller jusqu’à 15 kg.

Pêche : En raison de la rareté du brochet, le sandre est devenu un carnassier de plus en plus prisé. Cependant, les techniques de pêche du sandre diffèrent de celles utilisées pour le brochet. Il préfère les petits poissons-appâts et mord aux poissons morts posés sur le fond. Contrairement au brochet, il ne coupe pas le nylon grâce à sa dentition, ce qui permet l’utilisation de lignes sans avançons en acier. Le sandre se défend relativement faiblement lorsqu’il est pêché. On le pêche généralement avec de petits poissons-appâts près du fond, mais il peut également mordre aux poissons morts maniés, à la tirette et aux leurres souples. À noter : ce poisson peut être capricieux en été, lorsque les eaux sont chaudes.

LE SILURE – Famille : Siluridés

Apparence : Le corps du silure est long, trapu dans sa partie avant et aplati latéralement vers la queue. Sa peau lisse lui donne un aspect visqueux. Sa bouche est largement fendue et ornée de six barbillons, dont deux sont particulièrement longs. La nageoire anale est exceptionnellement longue et atteint la nageoire caudale, tandis que la dorsale semble minuscule en comparaison. Le premier rayon des nageoires pectorales est particulièrement robuste, et ses yeux sont de petite taille.

Couleur : Sa peau est nue, et sa coloration varie souvent, présentant un marbrage brun sur le dos et les flancs. Le ventre est généralement plus clair.

Taille : Les silures peuvent atteindre 2 mètres de long et peser jusqu’à 50 kg, mais en Europe de l’Est, des spécimens de plus de 100 kg ne sont pas rares.

Pêche : La pêche au silure attire de plus en plus de passionnés, mais elle demeure une pratique spécifique en raison des techniques et du matériel particuliers nécessaires. Les cannes sont puissantes et équipées de gros moulinets à tambour fixe, avec une ligne en nylon de 50/100 à 60/100 ou en tresse. Le silure est généralement pêché depuis une embarcation, en utilisant de gros appâts vivants, des paquets de vers, de grandes cuillères ondulantes ou des leurres souples géants. En automne et en hiver, le silure se trouve dans des zones profondes et calmes, tandis qu’au reste de l’année, il préfère les zones plus courantes avec des herbiers. Les combats avec ce poisson sont généralement très longs, pouvant durer jusqu’à une heure.

Le chevesne – un poisson très présent

Le chevesne, prononcé “chevaine”, est une espèce grégaire qui évolue dans les eaux courantes riches en oxygène, bien qu’il puisse parfois s’aventurer dans les lacs et les canaux. Ce cyprinidé est un poisson omnivore, réputé pour sa propension à “sauter sur tout ce qui bouge”, même si sa méfiance naturelle est presque aussi développée que son appétit légendaire.

Caractéristiques du chevesne

  • Poids moyen : 200 g
  • Taille moyenne : 15 à 25 cm
  • Poids maximum : 6 kg
  • Longueur maximum : 60 cm
  • Durée de vie : 10 à 12 ans

Ichtyologie : Le chevesne est présent dans les eaux courantes, mais il fréquente également les lacs aux eaux tempérées. En été, il se tient généralement près de la surface, tandis qu’il descend vers le fond dès les premiers froids, restant ainsi jusqu’au printemps. Les jeunes chevesnes vivent en bancs avant de devenir solitaires à l’âge adulte. Doté de nageoires rayonnées, son corps est long et cylindrique dans les eaux rapides, tandis qu’il devient trapu dans les eaux calmes. Sa coloration générale varie, parfois avec des teintes bleutées. Il est recouvert de grandes écailles bordées de noir (entre 44 et 48 sur la ligne latérale), et ses nageoires sont oranges et grises. Son dos est de teinte gris-vert à brun, ses flancs présentent des reflets argentés, voire dorés, et son ventre est blanchâtre. Les nageoires ventrales et anale affichent une couleur plutôt grise/orangée. Sa silhouette est arrondie, avec une tête possédant un museau court et une large bouche terminale, munie de grosses lèvres, ce qui lui permet d’ingérer presque tout ce qui passe à portée. Bien qu’il puisse atteindre 60 à 70 cm pour un poids de 4 à 5 kg, sa taille la plus courante se situe entre 15 et 25 cm.

Régime alimentaire : Le chevesne est constamment en quête de nourriture, guettant tout ce que la rivière lui offre et semblant toujours avoir un estomac vide. Il est prêt à dévorer une variété d’aliments, y compris les vers et les larves, les œufs et les alevins, les fruits tombés des rives, les vers de terre emportés par les petits ruisseaux jusqu’à la rivière, et même les insectes en saison.

Sa pêche est polyvalente, avec une variété d’appâts disponibles, tels que le pain, les asticots, les crevettes, les sauterelles et le sang caillé. Il n’est pas rare qu’il avale un chewing-gum jeté par un enfant depuis un pont, voire même le mégot d’une cigarette jeté par un adulte. C’est un dévoreur vorace qui devient de plus en plus méfiant à l’âge adulte, étant parfois considéré comme nuisible pour les frayères.

Distribution : Le chevesne se trouve largement en Europe, de l’Atlantique à l’Oural, et jusqu’aux bassins du Tigre et de l’Euphrate. Il est rare en Irlande et en Écosse, mais présent en Angleterre. Exceptionnellement, on le trouve dans les eaux saumâtres de la mer Baltique. En France, il est répandu dans tout le pays, des plaines aux moyennes montagnes, jusqu’à 1000 mètres d’altitude, à l’exception de la Corse et du Finistère.

Reproduction du chevesne : La reproduction du chevesne a lieu entre avril et juin, lorsque la température de l’eau atteint au moins 15°C. Elle se déroule dans des zones riches en végétation. Les mâles atteignent leur maturité sexuelle à l’âge de 2 ans, tandis que les femelles y parviennent à 3 ans. À cet âge, les reproducteurs migrent des zones de croissance vers des sites de reproduction, comme les fonds caillouteux. Les femelles effectuent jusqu’à 4 pontes par saison, déposant de 20 000 à 100 000 ovocytes qui adhèrent aux plantes et aux graviers, puis éclosent en larves après quelques jours.

Habitat : Le chevesne est un poisson d’activité diurne, vivant en groupes, qui fréquente les rivières et les ruisseaux, et occasionnellement les lacs. Il préfère les eaux courantes et fraîches des rivières, mais il est souvent trouvé en aval des zones occupées par les salmonidés. Il est donc plus couramment rencontré sur les parcours de deuxième catégorie.

Pêche du chevesne : Le chevesne est traditionnellement pêché au coup, mais de plus en plus de pêcheurs au leurre recherchent ce poisson, en particulier pendant l’été, pour des pêches ludiques en vue.

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Ecrit par : Monsieur Pêche

Je pêche la truite depuis 10 ans. J'ai testé toutes les techniques pour ce poisson. Depuis quelques années, je me lance à la conquête des carnassiers en tout genre. Sandre, perche et brochet offrent des combats fabuleux. J'adore découvrir et partager de nouvelles techniques avec vous !

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